Perspectives d’emploi Commis d'épicerie à l’Île-du-Prince-Édouard

Explorez les perspectives d’emploi actuelles et futures des personnes qui travaillent comme de commis d'épicerie à l’Île-du-Prince-Édouard ou dans l’ensemble du Canada.

Débouchés à l’Île-du-Prince-Édouard

Ces perspectives d’emploi ont été mises à jour le 29 novembre 2023.

Perspectives au cours des 3 prochaines années

Les perspectives d'emploi seront modérées pour les garnisseurs/garnisseuses de tablettes, commis et préposés/préposées aux commandes dans les magasins (CNP 65102) à l'Île-du-Prince-Édouard pour la période 2023 à 2025.

Les facteurs suivants ont contribué à cette conclusion :

• la croissance d'emploi prévue devrait entraîner la création d'un certain nombre de postes
• un certain nombre de postes deviendront disponibles en raison de départs à la retraite
• quelques travailleurs expérimentés sont à la recherche d'un emploi dans cette profession
• le roulement élevé de personnel dans cette profession pourrait entraîner des possibilités d'emploi supplémentaires

La demande d’emploi dans cette profession est principalement attribuable aux dépenses de consommation dans le commerce de détail et devrait être positive au cours de la période de prévision. L’économie de l’Île devrait ralentir au cours de la période de prévision, ce qui pourrait avoir une certaine incidence sur les possibilités d’emploi. 

La plupart des travailleurs de cette profession sont embauchés dans des épiceries; une plus petite part d’entre eux travaillent dans des magasins de marchandises diverses. Bien que de façon générale, l’expansion du magasinage en ligne risque de faire diminuer la demande en travailleurs dans les établissements physiques, certaines formes de magasinage par Internet, comme les programmes permettant d’acheter en ligne des produits d’alimentation auprès d’épiceries, nécessitent des travailleurs pour préparer les commandes des clients, ce qui pourrait stimuler la demande. De plus en plus de magasins ont recours à des caisses en libre-service. Cependant, à ce jour, ces appareils n’ont eu qu’une faible incidence sur l’emploi.

Les postes offerts dans ce groupe, constitué d’une main-d’œuvre jeune, sont des postes de niveau débutant, souvent à temps partiel, qui exigent peu de formation. Par conséquent, un nombre constant de débouchés devrait découler chaque année du taux de roulement du personnel attribuable aux travailleurs qui quittent leur emploi pour poursuivre une autre carrière. L’emploi dans cette profession est de nature relativement saisonnière; en effet, les perspectives sont légèrement meilleures de septembre à décembre, inclusivement, puisque les vendeurs au détail se préparent pour la période des Fêtes. Les personnes disposées à travailler selon un horaire variable, y compris le soir et la fin de semaine, auront de meilleures perspectives d’emploi.

Voici quelques faits saillants au sujet des garnisseurs/garnisseuses de tablettes, commis et préposés/préposées aux commandes dans les magasins à l'Île-du-Prince-Édouard :

• environ 1 150 personnes occupent un poste dans cette profession
• les garnisseurs/garnisseuses de tablettes, commis et préposés/préposées aux commandes dans les magasins travaillent principalement dans les industries suivantes :
  • magasins d'alimentation (SCIAN 445) : 53 %
  • autres magasins de détail (SCIAN 44-45, à l'exception de 445) : 39 %
• leur répartition entre le travail à temps plein et à temps partiel est :
  • travail à temps plein : 47 % par rapport à 84 % dans toutes les professions
  • travail à temps partiel : 53 % par rapport à 16 % dans toutes les professions
• 51 % des garnisseurs/garnisseuses de tablettes, commis et préposés/préposées aux commandes dans les magasins travaillent toute l'année tandis que 49 % travaillent seulement une partie de l'année, par rapport à 59 % et 41 % respectivement dans toutes les professions. Ceux qui travaillent seulement une partie de l'année le font en moyenne pendant 39 semaines par rapport à 41 semaines dans toutes les professions
• leur répartition selon le sexe est :
  • hommes : 68 % par rapport à 51 % dans toutes les professions
  • femmes : 32 % par rapport à 49 % dans toutes les professions
• le niveau d'éducation atteint par les travailleurs de cette profession est :
  • pas de diplôme d'études secondaires : 28 % par rapport à 11 % dans toutes les professions
  • diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : 50 % par rapport à 28 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme d'apprenti ou d'école de métier : 5 % par rapport à 11 % dans toutes les professions
  • attestation ou diplôme d'études collégiales ou certificat universitaire de premier cycle : 11 % par rapport à 25 % dans toutes les professions
  • baccalauréat : 6 % par rapport à 17 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat : moins de 5 % par rapport à 8 % dans toutes les professions

Conditions du marché du travail au cours des 10 prochaines années

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